RETRAITES DANS L'IMPASSE vs RETRAITE UNIVERSELLE À LA CARTE
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POURQUOI FAUT-IL REPENSER LES RETRAITES
Le régime de retraite français actuel fut conçu sous Vichy (décret du 14 mars 1941), puis conforté par la loi du 22 mai 1946.Il définissait un âge légal pour prendre sa retraite et les pensions des retraités étaient financées par les cotisations retraite des actifs : régime dit « par Répartition ».
Les objectifs à l’époque, outre des raisons politiques, étaient de trouver des fonds pour amorcer le système et échapper aux crises économiques et à l’inflation.
Nécessités faisaient loi, mais une loi profondément injuste et conduisant à une impasse comme nous allons le voir.
Le plus surprenant, c’est que les multiples réformes qui ont été faites depuis ont gardé ces deux principes de base :
L’Âge légal et la Répartition sont devenus des dogmes, iniques mais intouchables !
L’Âge Légal
L’âge de la retraite fut fixé à 65 ans. Il correspondait à l’époque à l’espérance de vie des travailleurs manuels !Ainsi, la majeure partie de leurs cotisations bénéficiait aux pensions des classes moins défavorisées. Surprenant pour un pays qui avait fait de l’ÉGALITÉ un principe cardinal.
L’Âge légal est devenu le casus belli de toutes les tentatives de réforme d’un régime mal né et à bout de souffle. Mais qui oserait toucher aux dogmes pour imaginer, enfin, un système de retraite qui soit juste et durable ?
La Répartition
Quant au fait de payer les pensions avec les cotisations des actifs, il est maintenu soi-disant pour avoir un lien de solidarité entre les générations…En fait de Solidarité, c’est un report de dettes sur les générations suivantes, grand classique de nos gouvernants depuis plus de quarante ans !
Chaque génération doit gérer ses propres problèmes et ne pas demander aux suivantes de les résoudre à sa place.
Analyse
Dans le contexte de l’époque ces choix étaient sans doute la moins mauvaise des solutions, sinon la seule, même si on avait déjà une notion d’espérance de vie par types d’activité.Puis, les Trente Glorieuses masquèrent les injustices et les failles du système et le temps fit de ces deux dogmes un
Évangile républicainque personne n’a imaginé remettre en cause, alors que les conditions sociales devenaient très différentes et que les paramètres liés aux conditions de travail avaient radicalement changé.
La France s’est empêtrée dans un
Régime généralet une multitude de
Régimes spéciauxqui ont été créés au fil des ans en raison de la rigidité du Régime général. Or, tous ces Régimes sont maintenant totalement obsolètes, injustes, et déconnectés de l’évolution des facteurs qui devraient les régir, notamment les conditions de travail et de vie qui se sont très sensiblement améliorées dans tous les métiers.
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Parmi ces facteurs, citons :
- Le fort allongement de la durée de la vie : deux mois par an entre 1960 et 2020 ! Et l’entrée dans la vie active de plus en plus tardive. Dans ces conditions, comment peut-on envisager que l’âge de la retraite n’augmente pas lui aussi ? Pire, prétendre l’abaisser ! La lâcheté, la démagogie, l’incurie de ceux qui l’utilisent à des fins bassement politiciennes, sont scandaleuses et mortifères ;
- L’âge légal de la retraite est passé en 1981, pour des motifs purement politiciens et démagogiques, de 65 à 60 ans pour le Régime général, à 55 ou 50 ans pour la plupart des Régimes spéciaux. Il est maintenant très conflictuel de vouloir relever ces âges, considérés comme des acquis sociaux, même s’ils sont devenus des non-sens profondément injustes vis-à-vis des autres secteurs professionnels, les conditions d’exercice des fonctions concernées ne justifiant plus ces âges très avancés de retraite.
- L’entrée dans la vie active et les espérances de vie s’étalent sur plus de dix ans selon les métiers. Or, les carrières qui commencent
tôt, appelées maintenant
longues
– ce qui est un bel aveu d’iniquité – ont une espérance de vie sensiblement inférieure à celle des carrières qui commencent tard. Ce fait statistique pourrait se résumer par la règle empirique suivante : le temps à vivre à l’entrée dans la vie active est sensiblement le même pour la majorité des métiers. Ceci veut dire qu’il ne faudrait pas parler d’âge de la retraite mais du nombre d’années à effectuer pour que, statistiquement, la durée de la retraite soit à peu près la même pour tous, hormis pour ceux qui ne sont plus aptes à exercer un métier. - La baisse de la natalité entraînant un vieillissement de la population, le rapport « nombre d’actifs sur nombre de retraités » qui régit la Répartition s’est effondré, au point de devenir non supportable par les actifs : 4 cotisants pour 1 retraité en 1960, 1,7 pour 1 en 2019, 1,2 pour 1 prévu en 2050 ! Ne serait-ce que pour cette raison, la Répartition aurait dû être supprimée depuis longtemps ! Elle est un piège ! Prenons les avocats, qui ont leur propre régime : ils cotisent peu car leur profession connaît un fort développement. Mais quelles seront leurs cotisations le jour où leur nombre cessera de croître, puis déclinera ? Alors, le piège de la Répartition se déclenchera pour eux comme pour le régime général !
- Les carrières partielles ou atypiques sont injustement traitées.
- L’opacité des régimes, illisibles et manipulables, est une source d’incompréhensions, et donc d’insécurité pour les cotisants, futurs
retraités. Par ailleurs, la valse des mesures prises ou promises ne fait qu’amplifier la défiance à l’égard du système, défiance qui
s’ajoute au fait que les cotisations augmentent alors que les pensions baissent en pouvoir d’achat. Quant à la plupart des cotisants, ils
n’ont pas de repères, ils ne savent pas quand ils pourront prendre leur retraite et à quelles conditions : tard et mauvaises !
Or, plutôt que d’affronter les réalités et de remettre en cause lesÉvangiles républicains
, tous les responsables politiques et syndicaux successifs ont faussé les prévisions en faisant prendre des hypothèses qu’ils savaient ne pas pouvoir être tenues (taux de croissance élevé et de chômage bas), et occulté des informations importantes comme l’effondrement des taux de récupération des pensions calculés par le COR (Conseil d’Orientation des Retraites) : pour 1 euro cotisé, la génération 1950 reçoit 1,60 €, celle de 1985 devrait recevoir 1,10 €. Et pour les jeunes générations, ce sera inférieur à 1 € !
Pour la solidarité entre les générations… on repassera !
Parfait ! Sauf que, si l’on connaît les montants des cotisations, on ne connaît pas, dans le système actuel ou envisagé, le montant présumé des pensions qui devront être versées au retraité, montant qui dépendra de la durée présumée de sa retraite, durée très différente selon les métiers. Dans ces conditions, comment faire pour appliquer cette
égalitéentre des professions plus ou moins exposées ?
Prenons deux cas qui ont les mêmes droits. Le métier de l’un lui donne une espérance statistique de durée de retraite de cinq ans, contre dix ans pour l’autre. Auront-ils le même montant de pension mensuelle (notion d’Égalité), ou le premier aura-t-il un montant double de celui du second, ce qui, au nom de l’Équité devrait être le cas ?
Il est sidérant et – désespérant – de constater que nos responsables politiques et syndicaux, ont ignoré ces dérives qui auraient dû leur faire concevoir un régime radicalement nouveau. Or, la réforme de 2023, dernier ravaudage en date, s’arc-boute toujours sur les dogmes de l’Âge légal et de la Répartition ! Résultat : une grande majorité des Français s’y oppose, alors qu’ils admettent qu’une réforme est nécessaire !
Et, comme à chaque quinquennat, le pays va s’épuiser en manifestations, grèves et blocages, alors qu’il y a tant de secteurs en manque de financements et de salariés démotivés.
Bref, des réformes ineptes qui sont de vraies provocations très néfastes pour nos rapports au travail, notre image,notre développement et nos finances !
La France, qui cumule les déficits de tous ses comptes publics, de son commerce extérieur, de sa compétitivité… a-t-elle les moyens de s’offrir en plus régulièrement des crises majeures liées à des ravaudages de ses régimes de retraite totalement obsolètes et inéquitables ?
Non, bien sûr, et pourtant ce rituel incompréhensible, mortifère, se poursuit de quinquennat en quinquennat !
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POUR UN RÉGIME MODERNE ET JUSTE
Outré par les errements des gouvernements successifs, j’ai imaginé dès 2007 un Régime Universel qui s’émancipe des dogmes et réponde au principe d’Équité qui m’est cher.Avec ce Régime, totalement repensé, chacun pourrait déterminer ses paramètres en fonction de ses choix de vie, et il pourrait être appliqué par les autres pays de l’Union européenne ce qui serait une bonne chose car de plus en plus de carrières se font dans plusieurs pays.
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Les fondamentaux qui m’ont guidé sont :
- L’équité, la solidarité au niveau de sa génération, la maîtrise et la transparence pour chacun, sa pérennité et son universalité, sans oublier les carrières partielles ou atypiques ;
- La retraite étant un congé différé, au même titre que les congés payés, elle doit être financée par des cotisations liées aux revenus du travail, et non par d’autres revenus ou par l’impôt ;
- La responsabilisation de chacun. Trop de jeunes, et de moins jeunes, n’intègrent pas leur retraite dans leur cursus professionnel et
vont, en conséquence, se retrouver en manque de trimestres et de cotisations pour avoir une retraite décente. Par ailleurs, il y a ceux qui
considèrent que la retraite est un dû, un avantage acquis (âge et niveau des pensions), et ceux qui supportent de plus en plus mal d’être
autant ponctionnés pour assurer les retraites des anciens, alors que la leur s’annonce faible, et sans rapport avec les montants cotisés.
L’altruisme a des limites que le système français a largement franchies et c’est une des raisons des blocages récurrents sur le sujet ; - Le fait d’être régi par un système de retraite imposé et global déresponsabilise les salariés, et les employeurs, notamment en ce qui concerne les conditions de travail ;
- Les Français qui le peuvent épargnent en prévision de leur retraite. S’ils cotisaient dans la transparence et pour eux-mêmes, ils accepteraient certainement facilement de le faire plus et plus longtemps. C’est le défi d’une authentique réforme des retraites, qui permettrait aussi de redresser les comptes !
- L’espérance de vie de chaque métier est LA CLÉ du Régime préconisé, pour être ÉQUITABLE.
Dès mon Essai de 2007, j’introduisais la pénibilité dans le temps de travail et l’âge de la retraite en prenant en compte l’espérance de vie par métier.Ma Pénibilité
serait applicable dès la promulgation de la loi, contrairement à celle définie par le gouvernement (loi 2014-40 du 20 janvier 2014) qui ne le sera pleinement que vers 2054, outre le fait qu’elle est d’une grande complexité, entachée d’injustices, d’approximations et exposée à des contestations sans fin !
FAIREde François Fillon paru en 2015, page 75, que cette idée avait été débattue :
Lors des débats à l’Assemblée nationale sur la réforme de 2003 [des retraites], les socialistes réclamaient déjà la prise en compte de la pénibilité. Avec les partenaires sociaux, nous avions recherché des critères objectifs pour définir cette notion. Le seul qui ne souffrait d’aucune critique était celui de l’espérance de vie.
Les études montraient que les professions exposées aux intempéries, les agriculteurs, les couvreurs, les maçons, vivent en moyenne moins longtemps que les autres, tandis que les curés et les enseignants ont les plus longues perspectives.
Le débat tourna court puisqu’il aurait fallu demander aux enseignants de travailler plus tard pour que les ouvriers du bâtiment puissent partir à la retraite plus tôt. Inconcevable !
Inconcevable ? Non, les plus défavorisés étant moins syndiqués et ne disposant pas, ou peu, de moyens de pression, doivent continuer à payer pour les autres. Normal, non ?
Cette réaction illustre une fois encore que l’idéologie et la lâcheté en politique sont parmi les pires fléaux de nos sociétés.
Science sans conscience n’est que ruine de l’âmedisait Rabelais.
J’ai transposé sa pensée et fait mienne : Idéologie sans conscience n’est que ruine des peuples.
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CONCEVOIR UNE RETRAITE À LA CARTE
Nous ne sommes plus en 1946, au sortir d’une guerre de cinq ans qui a fait des millions de morts et d’énormes dégâts.Nous sommes en 2025, trois générations plus tard. Aurions-nous le droit de nous émanciper des dogmes d’une tout autre époque ?
Adieu à l’Âge légal décrété et à la Répartition… Bienvenue à la Retraite à la Carte !
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Pour ce faire, j'examine les éléments suivants :
- L'Âge légal personnalisé
- Les Cotisations
– Calcul des cotisations
– Affectation des cotisations
– Solidarité - Les Pensions
– Pensions à l’âge légal personnalisé
– Pensions avant/après cet âge légal
– Carrières partielles
Puis, je fais des Simulations et donne une voie pour passer au nouveauu Régime.
Âge légal personnalisé
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Regardons les marqueurs socioprofessionnels :
- L’âge de l’entrée dans la vie active et l’espérance de vie s’étalent sur plus d’une dizaine d’années en fonction des métiers ;
- Une forte corrélation entre l’entrée jeune dans la vie active et la moindre espérance de vie liée à la nature du travail (pénibilité, dangerosité) et aux conditions de vie des personnes concernées, paramètre qui n’est jamais pris en compte jusqu’à présent... mais qui est constitutif de l'espérance de vie !
Nous obtiendrions ainsi pour chaque groupe professionnel, un âge moyen de début de carrière, de fin de carrière, de décès, avec les courbes de Gauss correspondantes.
Cette étude confirmerait qu’il est totalement injuste de laisser perdurer l’Âge légal avec des exceptions dont les bénéficiaires ne sont pas toujours les plus concernés.
Prenons un exemple : un groupe commence sa carrière à 16 ans avec une espérance de vie de 72 ans.
Un autre groupe la débute à 26 ans avec une espérance de vie de 82 ans.
Va-t-on leur attribuer un même âge légal de la retraite alors que leur vie active est décalée de 10 ans, comme leur décès statistique ?
Un régime réaliste et équitable se doit de lier l’âge légal de la retraite avec l’espérance de vie de la catégorie socioprofessionnelle à laquelle chacun appartient.
Et, pour celles et ceux qui auront appartenu au cours de leur carrière à plusieurs catégories, leur espérance de vie de référence sera la moyenne, pondérée par le nombre d’années passées dans chaque activité, des espérances de vie de chacune d’elles.
Ainsi, le paramètre âge légal de la retraite ne sera plus un âge décrété. Il sera N années d’espérance de retraite.
Pour simplifier l’exposé, j’ai pris 12 ans, en sachant que ce nombre d’années sera à définir par l’État avec les partenaires sociaux et des économistes, car il conditionne très directement les taux de cotisation et le montant des pensions, sujets abordés plus loin.
Cet âge légal de la retraite pourrait être avancé pour ceux dont l’état de santé serait dégradé, ou qui souffriraient d’infirmités, décision qui résulterait d’une autorité médicale compétente et indépendante.
La différence homme femme est aussi un facteur à évoquer, l’espérance de vie à 60 ans des femmes étant actuellement supérieure de 5 ans à celle des hommes. Mais, en raison de leurs aléas de carrières (maternités, enfants, temps partiels, salaires inférieurs, etc.), une façon de rétablir une certaine équité consisterait à ne pas en tenir compte et à appliquer aux deux sexes les espérances de vie de leurs catégories socioprofessionnelles sans distinction de genre. D’autant que les écarts et les inégalités tendent à se réduire.
Il va de soi que le régime de retraite qui sera ainsi défini devra s’appliquer à tous les secteurs d’activité sans exception, y compris aux fonctionnaires et assimilés, aux militaires et aux régimes spéciaux qui n’ont, n’auront plus aucune légitimité d’autant que, comme nous le verrons plus loin, chacun aura une certaine latitude pour agir sur sa retraite au cours de sa vie active : durée et niveau de la pension.
Par ailleurs, l’État devra imposer aux employeurs de s’organiser pour réserver les postes les moins exposés aux plus âgés, ou leur donner la possibilité de se reconvertir dans des métiers qui leur soient plus adaptés.
Il est évident que certaines activités ne peuvent pas être raisonnablement exercées à n’importe quel âge, âge variable selon les individus.
Mais ce n’est pas une raison pour demander une retraite anticipée, caractéristique d’une société bloquée.
À chacun, à la médecine du travail et aux employeurs de prendre en compte les capacités physiques et intellectuelles nécessaires pour exercer les différentes fonctions afin que tous puissent rester actifs jusqu’à leur âge légal de retraite…
La productivité en sera la première bénéficiaire. D’autant que le système préconisé tient compte de la pénibilité et de la dangerosité du travail dans la mesure où ils agissent sur l’espérance de vie. Ainsi, un militaire ayant effectué des missions combattantes aura un âge légal de retraite inférieur à celui qui sera resté dans une caserne.
De même, l’ouvrier de chantier du BTP pourra partir à la retraite à taux plein avant ses collègues qui auront fait toute leur carrière dans des bureaux.
Première novation
On ne décrète plus un âge légal de retraite, mais une espérance de durée légale de la retraite qui déterminera un âge légal propre à
chacun.
Il est important aussi de noter que l’âge légal de la retraite basé sur l’espérance de vie devra être ajusté régulièrement. Si l’espérance de vie augmente, l’âge légal de la retraite augmentera et, si elle diminue, l’âge légal diminuera comme le montrent les simulations faites plus loin.
Pour des raisons économiques ou sociales, l’État aura la possibilité de revoir à la hausse ou à la baisse cette durée légale de retraite. Pour tous, ou pour certains si des anomalies ou des injustices objectives étaient constatées par des autorités médicales compétentes et libres.
Certains pourront objecter que la connaissance de l’espérance de vie par catégorie socioprofessionnelle n’est pas suffisamment fine pour classer chaque actif dans une catégorie homogène au regard de ce paramètre.
Certes, mais une chose est sûre : cette méthode est infiniment plus juste et pertinente que la fixation d’un âge légal identique pour tous, avec des exceptions parfois illégitimes, et d’autres ayant une part d’arbitraire importante.
L’espérance de vie est fortement corrélée à la pénibilité des métiers exercés, et intègre les conditions de vie de ceux qui les exercent.
L'adoption de l'espérance de vie par métier rendrait caduc le compte pénibilité, une usine à gaz dont la pertinence et l’équité sont plus que douteuses.
Si une catégorie professionnelle conteste l’espérance de vie qu’on lui prête, il sera facile de demander à la CNAV de refaire une étude plus précise sur ladite catégorie.
Cotisations
Calcul des cotisationsLe régime préconisé n’est plus calé sur l’équilibre entre les cotisations des actifs et les pensions des retraités. Il part du principe que chacun cotise (avec son employeur) pour assurer sa propre retraite, plus un pourcentage au titre de la solidarité pour un inactif temporaire ou de longue durée : maladie, maternité, congé parental, invalidité, formation, chômage, pour le minimum vieillesse, le grand âge, pour les retraites de réversion, pour lesquelles les caisses de retraite pourront indiquer leur part dans les retraites versées.
Compte tenu du nombre prévisionnel d’années de cotisation de sa catégorie socioprofessionnelle et du nombre présumé d’années de retraite (12 dans les exemples), il est facile de déterminer les taux de cotisation. Chacun cotise sur ses revenus liés à son ou à ses activités rémunérées (salaires, primes, intéressements, avantages en nature, indemnités…) dans la limite des plafonds fixés. De cette façon, la transparence est assurée puisque le montant de sa propre retraite est, pour l’essentiel, le produit de ses cotisations moins la part solidarité et frais de gestion (10 % au total dans les exemples). Il devient alors difficile de contester sa durée de cotisation et son montant puisqu’ils résultent de son propre choix.
Le système devra permettre aussi à chacun de cotiser au-delà des taux conventionnels, dans la limite d'un maximum légal, afin d’améliorer sa future retraite. Cette possibilité intéressera notamment ceux dont la durée prévisible de cotisation sera plus courte. Pour cela, il suffira de cotiser pour une retraite supplémentaire qui ne sera, ou pas, soumise à la solidarité.
Quant à l’âge de la retraite, chacun pourra le choisir, avec décote ou surcote selon qu’elle sera prise avant ou après son âge légal comme présenté plus loin.
Enfin un régime qu’il n’y aura plus lieu de réformer tous les cinq ans, si ce n’est à la marge !
Par ailleurs, cette Retraite Universelle à la Carte, projetée dans le futur, sera équilibrée puisque chacun aura préfinancé la sienne. Quant à l’équilibre entre le montant des cotisations et le montant des pensions pendant la période transitoire, il devrait être assuré par l'augmentation des rentrées fiscales car il est assez probable que ce nouveau régime incite les actifs à cotiser plus et à prendre leur retraite plus tardivement.
Deuxième novation
Chacun cotise le montant nécessaire pour assurer sa propre retraite, plus une part au titre de la solidarité afin d’assurer une retraite
décente à ceux qui connaîtront des aléas de carrière ou de vie.
Affectation des cotisations-
Prenons un actif qui cotise 100 € pour lui-même, plus 10 € au titre de la solidarité et des frais, soit 110 € :
- 10 € vont à la Caisse Solidarité et frais de gestion ;
- 100 € vont à la Caisse de Retraite ;
- 100 € virtuels vont au Compte Retraite du Cotisant, créance garantie par l’État.
Après, cet argent collecté devra être transféré à des Fonds Souverains, gérés par des institutions financières para-étatiques, comme la Caisse des Dépôts et Consignation, qui investiront principalement dans l’économie de notre pays.
La grande différence avec les régimes actuels, c’est que les Comptes individuels Retraite des cotisants sont en Euros virtuels et non en
Pointsdont la valeur à moyen, et plus encore à long terme, est inconnue et soumise aux aléas des finances publiques et des manipulations politiques.
Troisième novation
Pendant une période transitoire, les cotisations sont utilisées pour payer les pensions des retraités, mais chaque cotisant voit son
Compte Retraite crédité de (l’ordre de) 90 % de ses cotisations plus d’éventuelles attributions au titre de la solidarité.
Répartition des cotisations- 1er Plafond N fois le SMIC : Retraite de base. Régime fiscal avec garantie de l’État sur la valeur indexée du compte retraite de chacun, plus X % pour la Solidarité et les frais de gestion.
- 2e Plafond (N + N’) fois le SMIC : Retraite complémentaire. Cotisations libres dans la limite du 2e plafond, plus X % pour la solidarité et les frais de gestion. Déductions fiscales et garantie de l’État pour ces deux Cotisations ;
- Au-delà : Retraite supplémentaire, cotisations avec ou sans solidarité, sans garantie de l’État ;
- En cas de cumul emploi retraite, seule la cotisation Solidarité sera due, à un taux supérieur à X.
- À sa prise de retraite, les deux comptes en Euros virtuels servent à calculer le montant des pensions. Au décès, soit il n’a pas d’ayant droit et les comptes sont fermés, soit il en a, alors ils serviront à calculer les droits, puis les comptes seront fermés après les transferts en Euros virtuels.
- Quant au Compte supplémentaire, il sera géré comme tout compte épargne retraite.
Pensions
Pensions à l’âge légalLa pension de chacun est déterminée par son Capital retraite.
Il sera constitué par ses cotisations nettes, auxquelles s’ajoutent les éventuelles attributions au titre de la solidarité, attributions qui seront inférieures d’un certain pourcentage (celui de la solidarité, voire plus) à ses dernières cotisations.
Cette diminution pourrait ne pas s’appliquer aux accidents du travail, maladies professionnelles, maternités et autres cas de force majeure à définir.
Quatrième novation
Le montant de ses pensions résulte pour l’essentiel du montant de ses cotisations hors solidarité.
Cinquième novation
La solidarité se fait au niveau de sa génération.
Je suggère de fusionner le minimum vieillesse avec la retraite. Ainsi, aucune retraite ne serait inférieure au minimum vieillesse. Si
les droits acquis sont insuffisants, c'est le Fonds Solidarité qui complètera.Sixième novation
Toute pension de retraite est au moins égale au minimum vieillesse pour les carrières complètes.
Pensions Avant / Après l’âge légal
Une cessation d’activité après son âge légal doit donner lieu à une majoration, une cessation anticipée à une minoration, sauf raisons d’ordre médical, d’incapacités, ou …
Le calcul du montant mensuel des pensions est très simple. On divise le Capital retraite de chacun par 144 (12 mois x 12 ans) pour l’âge légal, ou par le nombre de mois qui séparent le départ à la retraite du décès présumé pour un départ anticipé.
Pour un départ tardif, c’est le même calcul, mais il faut fixer une durée minimale, sinon celui qui partirait 12 ans après son âge légal aurait une pension infinie.
Pour les âges légaux abaissés pour incapacités, les mois correspondants seraient pris en charge par le Fonds Solidarité, sur la base du capital retraite des personnes concernées divisé par 144 (12 x 12).
Septième novation
Le montant mensuel de la pension est égal au montant du Capital retraite au moment de la liquidation divisé par le nombre de mois
qui séparent le départ à la retraite du décès statistique, avec un minimum de 72 (à fixer).
Tel qu’il est conçu, ce régime permet à toute personne de décider de sa date de départ à la retraite. À tout moment, il lui suffira de
diviser son Capital retraite par le nombre de mois qui la sépare de son décès statistique. En fonction du résultat, elle décidera
d’arrêter de travailler ou de continuer.Carrières partielles
Les carrières partielles sont traitées comme les autres : leurs pensions mensuelles, pour des retraites prises à leur âge légal, seront de 1/144e du montant de leur compte, incluant d'éventuelles participations solidaires.
Ainsi, la notion de carrière complète ou incomplète n’a plus de sens.
Huitième novation
Les carrières partielles sont traitées comme les carrières complètes.
Simulations
Pour bien comprendre le fonctionnement de ce régime, je vais prendre trois salariés : un ouvrier, un cadre et une carrière partielle. Je raisonne en Euros constants et majore les cotisations de 10 % au titre de la solidarité et des frais de gestion.Puis, je simulerai une augmentation et une baisse de l’espérance de vie.
Je ne tiens pas compte de l’inflation ni d’une évolution des fonds gérés afin de bien montrer le processus : la personne cotise pour accumuler des droits en Euros, puis elle touchera une retraite basée sur ses droits, augmentés, ou non, de contributions au titre de la Solidarité.
Un Ouvrier
Il commence sa carrière à 18 ans dans un secteur qui lui donne une espérance de vie de 72 ans.
Son salaire va doubler au cours de sa vie active (+1,7 % par an) : il passera de 50 à 100, avec un salaire moyen autour de 75, et une retraite de 75.
Il prendra sa retraite à 60 ans (72 - 12), et travaillera 42 ans (60 - 18).
Son taux de cotisation résultera du calcul suivant :
(12, durée présumée de sa retraite, divisé par 42, durée de sa vie active) multiplié par (75, montant de sa retraite, divisé par 75, montant moyen de son salaire sur l’ensemble de sa carrière), soit :
(12/42) x (75/75) = 28,6 %.
Son taux de cotisation retraite sera donc de 28,6 %, plus 2,9 % au titre de la solidarité et des frais de gestion, parts patronale et salariale confondues, pour avoir une retraite de 75 % de son dernier salaire.
Supposons maintenant qu’au lieu de prendre sa retraite à 60 ans, il la prend à 54 ans.
Pour avoir le même niveau de retraite il devrait cotiser :
[(72-54) / (54-18)] x (75/75) x 1,1 = 55 %,
c’est-à-dire 75 % de plus, sans tenir compte du salaire moyen qui serait inférieur.
Un Cadre
Un cadre commence sa carrière à 25 ans dans un secteur qui lui donne une espérance de vie de 82 ans.
Son salaire sera multiplié par 4 au cours de sa vie active. Il passera de 25 à 100, avec une croissance assez linéaire et un salaire moyen autour de 65.
Son âge légal de retraite est 70 ans (82 - 12), il travaillera 45 ans (70 - 25), puis aura une retraite de 65.
Son taux de cotisation sera :
[(12/45) x (65/65) = 26,7 %] x 1,10 = 29,3 %.
S’il travaillait jusqu’à 65 ans, pour avoir la même retraite, il faudrait qu’il cotise 60 % de plus :
[[(82-65) / (65-25)] x (65/65) = 42,5 %] x 1,1 = 46,75 %, avec la même remarque que précédemment.
Une carrière partielle
Un salarié a cotisé 10 ans dans ce régime.
Sa retraite sera calculée comme pour les carrières complètes : montant du Capital retraite divisé par la durée présumée de sa retraite déterminée par ses secteurs d’activité.
Cette question des carrières partielles va rapidement concerner des millions de personnes.
L’espérance de vie évolue
Je prends un ouvrier et un cadre au commencement de leur carrière. Au moment de leur entrée dans la vie active, le premier a 18 ans et une espérance de vie de 72 ans, le second a 25 ans et une espérance de vie de 82 ans.
Pendant cette période, de 54 ans pour l’ouvrier et de 57 ans pour le cadre, sur les bases passées (1960-2020), l’espérance de vie augmentant de 2 mois par an en moyenne, ils devraient gagner environ 9 années d’espérance de vie, ce qui leur ferait une mort statistique présumée à 81 et 91 ans.
Je simule avec une durée présumée de retraite de 12 et de 15 ans.
Ouvrier : Décès à
– 72 ans : 12/42 x 1,10 = 31,4 % – 15/39 x 1,10 = 42,3 %
– 81 ans : 12/51 x 1,10 = 25,9 % – 15/48 x 1,10 = 34,4 %
Cadre : Décès à
– 82 ans : 12/45 x 1,10 = 29,3 % – 15/42 x 1,10 = 39,3 %
– 96 ans : 12/54 x 1,10 = 24,4 % – 15/51 x 1,10 = 32,4 %
Sur les bases du passé, ces simulations indiquent qu'un taux de cotisation pour la retraite autour de 33 % donne une durée présumée de retraite de 12 ans en début de carrière, et de 15 ans en fin de carrière.
Mais quelle sera l’évolution des espérances de vie dans les années à venir ? Quelles qu’elles soient, le taux de cotisation est le paramètre qui conditionne la durée de la vie active et celle de la retraite.
Bien sûr, les données prises dans cette présentation simplifiée devront être affinées.
Quant au Capital Retraite, s'il est bien géré, il devrait au minimum suivre l’inflation, afin qu'il conserve sa valeur, voire aller bien au-delà.
Ces simulations permettent de montrer aux cotisants le lien incontournable entre durée et montant des cotisations, durée et montant des pensions, et l’incidence de l’évolution de l’espérance de vie, éléments fondamentaux pour entamer toute discussion sur les retraites, celles-ci étant la période ultime des carrières.
Par ailleurs, comme les cotisants auront leurs Comptes Retraite en Euros et qu’ils pourront connaître leur espérance de vie statistique, ils auront les éléments pour décider de l’âge auquel ils prendront leur retraite en sachant qu’ils la toucheront jusqu’à leur mort effective, même si celle-ci dépasse l’âge présumé.
Enfin, s’il est hasardeux de prévoir les espérances de vie dans un demi-siècle, les incertitudes d’une prévision à dix-quinze ans sont et seront toujours acceptables pour la gestion des retraites.
Mais, comme cette espérance de vie évoluera en cours de carrière, il faudra périodiquement réajuster les taux de cotisation ou la durée légale de la retraite afin de garder un équilibre raisonnable entre la vie active et la retraite, les cotisations et les pensions.
Ainsi, chacun aura la possibilité de gérer sa carrière en incluant sa retraite (durée et montant de la pension) et d’intégrer des interruptions subies, celles volontaires ne bénéficiant pas de la Solidarité.
Ajustement en fin de carrière
L’espérance de vie a augmentéPrenons notre cadre. Il cotise pour avoir une retraite de 65, présumée de 12 ans.
Proche de son Âge de retraite, l’actualisation de son espérance de vie lui indique qu’elle a augmenté d’un an. S’il la prendre comme prévu, elle sera de 65 x 12/13 = 60. S’il veut conserver le niveau de 65, il va devoir travailler un peu plus longtemps.
En fin de carrière, il cotise 26,7 % de son salaire maximum (100). Dès lors, l’équation est la suivante :
M x 26,7 % x 100 = (12 - M) x 65 soit 8,5 mois de travail pour 3,5 mois de retraite en plus.
L'espérance de vie a baissé
S’il prend sa retraite à son nouvel Âge légal, il lui manquera sa dernière année de cotisation et sa retraite sera de 62,77 (144 x 65 – 26,7 x 12) au lieu de 65. S’il cotise pendant cette année, elle sera alors de 70,91 (144 x 65 / 11).
S’il veut conserver une retraite à 65, il devra travailler 3,5 mois pour avoir une retraite présumée de 11 ans et 8,5 mois) :
26,7 x M + (144 x 65 – 12 x 26,7) = (144 – M) x 65.
Taux de Solidarité
Le taux de Solidarité appliqué pourrait être un facteur utilisé pour compenser des inégalités :- Entre les Hommes et les Femmes : Taux nul ou faible pour les Femmes, élevé pour les Hommes.
- Entre les Hommes en fonction du nombre d’enfants à charge : Pour compenser, au moins partiellement, le coût des enfants afin de réduire la tentation
de ne pas en avoir pour pouvoir cotiser plus pour une meilleure retraite.
Notre taux de fécondité est crucial pour la survie de notre civilisation ! - Pour les Hommes : Sur leurs retraites supplémentaires au-delà du 2e plafond.
Remarques importantes
- Avec ce Régime Universel, le rôle des Caisses de retraites va se poser car la gestion des retraites sera très simplifiée.
- Les pourcentages de cotisations Salariés et Employeurs seront plus ou moins les mêmes qu’actuellement. Mais, selon des modalités à définir,
les salariés devraient avoir la possibilité de cotiser plus et il faudrait inciter les employeurs à abonder plus, dans les mêmes proportions.
- Les entreprises payent une cotisation au titre des accidents du travail (AT) et des maladies professionnelles (MP), dont les taux des entreprises
sont fixés par la Carsat (Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail), en fonction des risques encourus par leurs personnels.
Ces cotisations couvrent les coûts des accidents du travail et des maladies professionnelles, mais pas ou peu les conséquences subies par les salariés concernés et par la collectivité.
Je préconise que les taux d’AT et des MP soient ajoutés aux taux employeurs des cotisations retraite. Ceci devrait être une juste et bonne façon de les motiver pour améliorer leurs conditions de travail. - Aujourd’hui, le destin des cotisants et des retraités est entre les mains des gouvernements successifs, de leurs choix, ou de leurs non-choix, et
soumis à de multiples injustices.
Avec le système préconisé, chacun aura une relative maîtrise de son destin de cotisant et de retraité : travailler plus longtemps ou cotiser plus, ou avoir une pension moindre ou une retraite statistique plus courte, et ce, en toute connaissance de cause.
Chacun pourra alors voir sa propre retraite se constituer au fil des années, comprendre pourquoi il faut cotiser plus et/ou plus longtemps, et ne plus penser que la sienne sera petite et problématique ! - C’est un Régime par Capitalisation… à la française !
* Chacun cotise pour constituer son Capital Retraite, et pour un Compte Solidarité entre tous ; * La gestion des Fonds collectés doit être prudente, contrôlée et garantie par l’État, au profit de l’économie française et, pour une partie à fixer, européenne.
Passage au nouveau Régime
Dès que ce nouveau Régime sera adopté, il faudra basculer tous les actifs, afin qu’ils cotisent, enfin, pour leur propre retraite, en espérant que cette Retraite à la Carte apporte un nouvel état d’esprit et un dynamisme économique qui permettent de redresser le Pays et de lui procurer d’importantes rentrées fiscales pour payer les retraites des anciens régimes.S’il y avait un relatif consensus politique et une nette adhésion populaire, on pourrait espérer une relance économique similaire à celle de 1968 après les grandes grèves.
L’objectif de ce Régime est que la totalité des cotisations soit utilisée, non plus pour rembourser des dettes, les pensions des retraités, mais des investissements pour le développement de notre économie car il s’agira d’argent que les caisses gestionnaires devront rembourser aux cotisants quand ils prendront leur retraite. Ceci implique une gestion par deux ou trois Fonds Souverains dédiés, les cotisations de chacun étant réparties entre ces Fonds par souci de sécurité.
Rattrapage des retards de cotisation
Au changement de Régime, il faudra convertir en Euros virtuels les cotisations passées des actifs, et il sera sans doute nécessaire de compléter les comptes de certaines catégories de personnels, fonctionnaires notamment. Ces comptes étant en Euros virtuels, les régulations se feront en Euros virtuels, leur transformation en Euros réels ne s’effectuant qu’au cours de la retraite des personnes concernées, donc étalée dans le temps.
Conclusion
Nous devons arrêter absolument l’acharnement thérapeutique sur les Régimes de Retraite actuels : ils sont moribonds, rejetés par tous, ils pénalisent d’abord les plus démunis et ils ne pourront survivre qu’à condition que nous intégrions de plus en plus d’immigrés… ce qui ne correspond pas du tout à l’humeur majoritaire actuelle !Des discussions à venir entre les partenaires sociaux et le gouvernement il devrait, on peut l’espérer, émerger quelques propositions. Celles qui seraient réalistes, c’est-à-dire économiquement et socialement envisageables, devraient être soumises à un référendum qui inclurait :
- Le Régime actuel : Âge et Répartition ;
- Le ou les propositions des Partenaires sociaux et/ou du Gouvernement ;
- La Retraite Universelle à la Carte en Euros.
Afin, si possible, de dégager une adhésion majoritaire pour l’un des Régimes proposés. Quitte à faire un référendum à deux tours, l’important étant d’avoir une adhésion majoritaire pour un Régime.
Octobre 2025